Présence de nanos dans l'alimentation : découvrez l'enquête exclusive d'Agir pour l'environnement

Présence de nanos dans l’alimentation : découvrez l’enquête exclusive d’Agir pour l’environnement

Les failles dans la réglementation permettent une dissémination massive de nanoparticules dans l’environnement et l’alimentation, à l’insu des consommateurs.

Agir pour l’Environnement a fait appel à un laboratoire reconnu afin d’analyser quatre produits alimentaires. Nos craintes étaient fondées !

Ces analyses sont une première en France. Elles révèlent la présence de nanoparticules de dioxyde de titane (additif colorant E171) dans la blanquette de veau William Saurin, des chewing-gums Malabar et des biscuits Napolitains LU et des nanoparticules de dioxyde de silice (additif antiagglomérant E551) dans un mélange d’épices pour guacamole de la marque Carrefour. Et ce n’est vraisemblablement pas un cas isolé !!

SANTE EN DANGER

En plus d’être très réactives, la taille des nanos (de l’ordre du milliardième de mètre) leur permet de se disséminer aisément dans l’environnement et le corps humain.

Plus la particule est petite, plus elle peut traverser les barrières physiologiques (placenta, barrière hémato-encéphalique qui protège le cerveau, barrières intestinales...). Les évaluations et expertises font état d’effets toxiques inquiétants :

  • Dommages à l’ADN ;
  • Retards de croissance ;
  • Réactions d’hypersensibilité et d’allergie ;
  • Inflammations chroniques ;
  • Affaiblissement du système immunitaire ;
  • Stress oxydatif ;
  • Effets génotoxiques et cancérogènes ;
  • Dérèglement du système immunitaire et du fonctionnement intestinal…

Malgré ces effets toxiques de mieux en mieux documentés, les nanoparticules ne sont toujours pas évaluées avant d’être mises sur le marché.
L’intérêt des nanos dans l’alimentation est pourtant loin d’être avéré ! ll s’agit essentiellement de rendre plus attractif un produit (modifier sa couleur, son goût, sa texture…). Ces substances nano-particulaires font courir des risques inutiles au consommateur qui se voit, en plus, privé du droit de choisir. Même la réglementation européenne relative à l’étiquetage des nanos (pourtant écrites par et pour le lobby) n’est pas respectée !!!

L’enquête inédite d’Agir pour l’Environnement apporte la preuve irréfutable de la présence de nanoparticules dans l’alimentation !

http://stop-nano.agirpourlenvironnement.org

Communiqué par Agir pour l’Environnement - http://www.agirpourlenvironnement.org

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Publié le lundi 20 juin 2016
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