Les ministres européens de l'Environnement font le point sur les défis du réchauffement climatique

Les ministres européens de l’Environnement font le point sur les défis du réchauffement climatique

Déjà réunis depuis mercredi , hier, les ministres européens de l’Environnement ont discuté des opportunités croissantes qui s’offrent au monde des affaires pour passer à une production rejetant moins de gaz à effet de serre et à une économie "verte". Ils ont aussi exprimé leur grande préoccupation face à l’insuffisance des actions pour l’instant prévues pour freiner le réchauffement de la température à la surface du globe, et affirmé que le nouvel accord international sur les changements climatiques prévu en 2015 devrait encourager les pays à prendre des initiatives plus courageuses et déterminées.

Présidant cette réunion, le ministre lituanien de l’Environnement Valentinas Mazuronis a noté que la préparation à la conférence de Varsovie était l’une des toutes premières priorités de la présidence lituanienne. « Notre objectif est de nous préparer afin qu’en 2015 nous puissions donner notre aval à un accord international général et juridiquement contraignant, qui garantisse que les pays du monde entier agiront de manière ambitieuse et efficace contre le réchauffement climatique », a souligné le ministre. « Il est très important qu’au cours de négociations internationales compliquées les Etats de l’UE et de l’espace économique européen s’en tiennent à une position commune et se mettent d’accord sur les décisions à prendre à Varsovie. »

L’exemple chinois ?

Les discussions de ce jour ont été enrichies par le négociateur chinois pour les questions liées à la réduction du réchauffement climatique, le président adjoint de la Commission de la République Populaire de Chine au Développement National et aux Réformes, Xie Zhenhua, qui a présenté les moyens employés dans son pays pour réduire le réchauffement climatique et son point de vue sur les négociations pour un accord international. Bien que la Chine rejette à elle seule un cinquième des gaz à effet de serre émis dans le monde, elle s’est distinguée ces derniers temps par la création et la mise en œuvre de programmes expérimentaux de vente de droits à polluer, et représente un partenaire stratégique dans les négociations qui décideront du succès ou non dans la signature d’un accord général en 2015.

Obtenir des progrès

La représentante de la Commission européenne, la commissaire au Réchauffement climatique, Connie Hedegaard, et les participants de la réunion ont attiré l’attention sur le fait que lors de la conférence de Varsovie il faudra obtenir des progrès non pas dans un mais dans plusieurs domaines. Des résultats concrets sont nécessaires dans la mise en œuvre de mécanismes de marché qui créent des règles mesurables, évaluables et vérifiables de comptabilité. Une fois fixés les objectifs, il s’agit de définir des engagements jusqu’à 2020. Les Etats sont ainsi appelés à présenter sans délai leurs propositions pour un nouvel accord international pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le ministre lituanien de l’Environnement juge la rencontre d’aujourd’hui réussie et constructive. « J’espère que les échanges nous ont permis à tous de mieux comprendre quelles sont les décisions à prendre à Varsovie et quelles sont les actions à accomplir les prochaines années, en vue de la signature d’un accord international global sur le réchauffement climatique », a déclaré le ministre.

Photo : Connie Hedegaard, commissaire au Réchauffement Climatique et Valentinas Mazuronis, ministre lituanien de l’Environnement / Texte et photo communiqués par eu2013.lt

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Publié le jeudi 18 juillet 2013
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