Le Luxembourg au chevet de la planète et de ses habitants

Le Luxembourg au chevet de la planète et de ses habitants

Avec plus de 310 millions d’euros reversés à différents projets mondiaux et ONG, le Grand-Duché de Luxembourg est le pays le plus actif du monde en termes de coopération et d’aide humanitaire.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Luxembourg ne lésine pas sur les moyens lorsqu’il s’agit de venir en aide à son prochain. Avec 310 447 808 euros dépensés en 2012 dans l’Aide Publique au Développement (APD), le Grand-Duché se hisse ainsi à la première place mondiale en termes de coopération et aide humanitaire en y consacrant 1% de RNB.

Ces chiffres, issus du rapport annuel de la Coopération luxembourgeoise au développement, ont été présentés lundi 8 juillet par Marc Spautz, ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire. Parmi les domaines concernés par l’ADP, on retrouve l’action humanitaire (34 500 915€), certes, mais également, entre autres, la coopération avec les ONG de développement (47 116 638 euros), la sensibilisation et l’éducation au développement (1 856 786 euros), la microfinance (neuf programmes financés à hauteur de sommes variant entre 60.000 et 5 235 139 euros), ect.

L’ensemble des aides versées par l’Etat est gérée à 99% par des ONG luxembourgeoises (Caritas Luxembourg, la Croix-Rouge, Médecin Sans Frontières ou encore Care in Luxembourg) et à 2% par d’autres ONG internationales.

A l’échelle internationale, l’Union Européenne occupe également le haut du classement. En effet, malgré une baisse de 56,2 miliards en 2011 à 55,1 miliards en 2012, elle reste la contributrice de plus de la moitié du total de l’APD destiné aux pays en développement.

Et l’avenir ?

L’Aide Publique au Développement, mise en place lors du Sommet du millénaire des Nations unies en 2000, devrait malheureusement arriver à expiration en 2015. Cela étant dit, le Luxembourg ne compte pas relâcher ses efforts et espère maintenir ses ses bons chiffres au moins jusqu’en 2014.

Etablissant un agenda de la coopération au développement, le Sommet du Millénaire avait axé ces APD autour de huit domaines prioritaires tels que la lutte contre le VIH, l’égalité de chances, la réduction de la pauvreté et de la faim ou encore l’environnement durable, ect. Aujourd’hui, à trois ans de la fin de ce calendrier et suite à un sommet plus récent « L’avenir que nous voulon » qui souhaitait poursuivre ces premiers efforts tout en prenant mieux en compte les piliers économique, écologique et social du développement durable, de nouveaux objectifs sont venus s’ajouter à la liste d’actions des gouvernements.

Nommées ODD (Objectifs Développement Durable), ses nouvelles actions sont universelles (l’APD ne concernait que les pays en développement) et s’articulent autour d’une dizaine de domaines tels que la sécurité alimentaire, la gestion intégrale de l’eau, la production et la consommation durable, l’accès à l’énergie pour tous, l’accès à l’emploi, la sauvegarde des océans, des fôrets et la transformation de nos espaces urbains en villes durables, ect.

Photo UN Photo / Martine Perret

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Publié le mardi 9 juillet 2013
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