La contagion de la solidarité

La contagion de la solidarité

Pressenza donne la parole à ces femmes et à ces hommes qui s’organisent solidairement pour trouver des solutions aux nécessités de la vie quotidienne. 

C’est cette Grèce courageuse et active que nous allons vous montrer dans le documentaire « ζω : zo̱… Je vis ! L’être humain n’est pas en crise, il s’éveille et se réinvente » .

Dimanche 4 octobre, rencontre avec les membres du dispensaire solidaire et pharmacie de Nea Smirni à Athènes , créée en juillet 2014. Il fonctionne grâce à une soixantaine de bénévoles, dont une moitié est professionnel de santé.

Nous avons échangé avec Thalia, Sophia, Eleni et Aggeliki dans une ambiance chaleureuse et chacune s’est exprimée sur divers sujets.

Leur objectif est double  : aider les gens sans couverture sociale, sans travail, avec une retraite basse et en général toutes les personnes en difficulté ; et militer pour une santé gratuite pour tous.

Thalia « Transmettre aux autres l’idée de solidarité, nous ne sommes pas des individus isolés »

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Eleni « Dans un contexte de réciprocité, nous soignons les gens et nous leur proposons ensuite d’aider dans la mesure de leurs possibilités »

Aggeliki « Aujourd’hui face à la difficulté économique les enfants peuvent dépendre de leurs parents, et les parents peuvent dépendre de leurs propres parents qui sont à la retraite. »

Thalia , pharmacienne « Depuis le début de la crise il y a une forte augmentation d’utilisation de médicaments contre la dépression »

Sophia « Maintenant nous travaillons ensemble indépendamment des opinions des uns et des autres »

 

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Thalia « Faire ensemble c’est ce que l’on veut »

Eleni « De cette manière on essaie de dépasser cette crise si longue. On essaie de survivre en tant que société. Beaucoup de groupes solidaires se sont créés. »

Sofia « Nous apportons de l’aide aux réfugiés. Par exemple samedi dernier nous avons distribué 250 déjeuners. Le soir 1850 personnes sont venues pour le dîner. Il y a eu une aide spontanée de tous. Des gens sont venus avec des marmites qu’ils avaient cuisiné pour 40 personnes. Ils donnent ce qu’ils n’ont pas. On regarde les choses essentielles et non pas les secondaires. »

Pour parler de la détermination, Thalia dit « On doit survivre. En Grèce nous disons, la dernière chose qui meurt c’est l’espoir. »

Source : www.pressenza.com

 

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Publié le mardi 6 octobre 2015
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