La biodiversité pour commencer

La biodiversité pour commencer

Participent aux rencontres des ministres et des chefs de délégations de tous les pays membres et candidats de l’UE, ainsi que d’autres pays, du Parlement Européen, de la Banque Européenne d’Investissement et des représentants d’autres institutions européennes.

Hier, les ministres ont discuté du financement du capital naturel et de la biodiversité, ainsi que de leur prise en compte dans le traitement des questions des autres secteurs politiques. La Commission européenne était représentée lors de ces débats par le commissaire à l’Environnement Janez Potočnik.

Les discussions se sont faites sur le base du document préparé et diffusé par la Lituanie. Les participants ont tracé les lignes directrices du travail de l’Union européenne et de ses pays membres pour garantir le financement de la préservation de la nature et de la biodiversité.

« Nous devons reconnaître que la biodiversité et Europe et dans le monde se réduit à un rythme sans précédent et nous sommes les témoins de ce processus », a déclaré le ministre lituanien de l’Environnement, Valentinas Mazuronis, en ouvrant la séance. « L’objectif ambicieux de freiner l’érosion de la biodiversité avant 2010 n’a pas été atteint, parce que dans de nombreux domaines les politiques publiques manquent de motivation pour atteindre cet objectif et qu’on a du mal à concevoir l’ampleur du problème », a déclaré le ministre V. Mazuronis.

Le fait que la réduction de la biodiversité peut affaiblir la résistance des écosystème et affecter le bien-être des hommes a fait consensus lors des discussions.

Mobiliser les ressources financières de l’UE et des Etats

La nécessité d’intégrer les actions et les priorités liées à la biodiversité aux politiques des autres secteurs a été soulignée à plusieurs reprises au cours de la reunion, de même que le fait qu’un financement convenable dans ce domaine ne pourra être garanti qu’une fois mobilisées les ressources financières de l’UE et des Etats.

Les participants ont reconnu d’une seule voix que les investissements dans le capital naturel, y compris dans les territoires Natura 2000, les infrastructures vertes et leur restauration, doivent être une priorité de tous les Etats membres de l’UE pour les sept prochaines années. Ils se sont également mis d’accord sur l’importance du contrôle de l’utilisation des fonds attribués à la préservation de la biodiversité.

Par ailleurs, les ministres ont aussi souligné à quel point il est important de remplir les engagements internationaux de l’UE en ce qui concerne la préservation de la biodiversité.

Texte et photo communiqués par ue2013.lt

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Publié le mercredi 17 juillet 2013
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