L'électrique ne branche pas les luxembourgeois : émissions de solutions

L’électrique ne branche pas les luxembourgeois : émissions de solutions

Débutée de manière un peu pessimiste, notre série a aussi su montrer quelques exemples plus optimistes. Et comme, chez Infogreen, on veut vraiment croire et voire une révolution de l’électrique au Luxembourg, on se permet de souffler quelques idées et pistes de solutions.

L’ exemple de la réussite de la Twizy prouve bien que les Luxembourgeois ne sont pas si réfractaires que ça à l’idée d’utiliser un véhicule électrique pour les trajets du quotidien. Il ne reste qu’aux constructeurs et gouvernements de faire évoluer les offres pour convaincre et amorcer enfin le marché de l’électrique.

Idées d’ailleurs

Pour commencer, il est clair que de gros efforts doivent être réalisés en termes d’ autonomie et de recharge. Il faut faire évoluer les capacités d’autonomie des moteurs afin que cela cesse d’effrayer les conducteurs potentiels. Par ailleurs, et c’est un point encore plus important, il faut harmoniser les systèmes et bornes de recharges . Faire fi de la concurrence entre constructeurs et s’allier pour mettre en place des bornes universelles, à l’instar des quatre géants de l’automobile nippons, Mitsubishi, Nissan, Toyota et Honda, qui viennent d’annoncer leur association pour l’installation sur l’Archipel de bornes valables pour l’ensemble des modèles, qu’ils soient 100% électriques ou hybrides (électrique-essence).

Cette harmonisation doit également s’opérer au niveau gouvernemental et européen. Les systèmes de recharges ne doivent plus être spécifiques à chaque pays et obliger l’achat supplémentaire de câbles spéciaux pour pouvoir voir du pays. Une telle harmonisation, vivement vantée par Bruxelles mais dont les actes tardent, ne serait rien de plus que la continuité de l’un des plus importants droits du Vieux Continent : la libre circulation !

Rouler en électrique, pas sur l’or

En attendant que de telles innovations voient le jour, il serait bon, pour les constructeurs et revendeurs, de songer à d’autres moyens de rendre l’électrique plus abordable.

Ils doivent d’abord garder à l’esprit le fait que, de toute évidence, l’achat d’une voiture électrique, qui est bien souvent une citadine, revient pour les consommateurs luxembourgeois à acheter une seconde voiture avec laquelle ils n’effectueront que les petits trajets du quotidien. Aussi, sont-ils vraiment prêts à mettre 35.000€ dans une seconde petite voiture ? La réponse, surtout en temps de crise, est non.

Ceci dit, même pour les clients qui investissent dans une électrique comme première (et unique ?) voiture, le prix reste trop élevé pour ce qu’elle représente. L’une des solutions serait d’appliquer l’exemple de Renault, qui pratique des tarifs préfentiels dans son service de location pour les détenteurs d’une ZE qui souhaitent louer une voiture “normale“ pour les longs trajets (vacances, déplacement professionnels, etc…).

Même si le mieux est encore de revoir les prix, que ce soit ceux d’achat de la voiture, ou d’achat et de location de batteries, à la baisse.

Retrouvez les articles précédents de notre série L’électrique ne branche pas les luxembourgeois , en cliquant sur les liens égrainés tout au long de ce texte ! / Photos ©Florie Colarelli

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Publié le vendredi 9 août 2013
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