Il fait bon vivre au Luxembourg

Il fait bon vivre au Luxembourg

L’Office fédéral de la statistique a publié les résultats d’une enquête sur les revenus et les conditions de vie des européens. Menée pour l’année 2011, si cette étude révèle que le Luxembourg est en tête des pays où le niveau de vie général est le meilleur, elle dévoile également de très fortes disparités d’une nation à l’autre.

Selon l’enquête menée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) sur les revenus et les conditions de vie en Europe et dont les résultats ont été publiés ce mardi 27 mai, le Luxembourg est le pays d’Europe dans lequel les conditions de vie sont les plus élevées en Europe. Mesuré selon des données datant de 2011 et selon le revenu disponible équivalent médian exprimé en standard de pouvoir d’achat, le niveau de vie général des norvégiens et de suisses suivent de près ceux des luxembourgeois.

Toujours selon cette étude, le Grand-Duché de Luxembourg accuse un écart de richesse des revenus des 20% les plus riches de 4 fois supérieure aux revenus cumulés des 20% les plus pauvres. Dans l’ensemble de la zone euro, cet écart monte à 5, tandis qu’en Espagne, où il est le plus fort, il plafonne à 6,8. C’est en Islande et en Norvège que les disparités sont les moins fortes (3,3 fois seulement supérieure).

Inégalités européennes

Si, dans cette étude, le Luxembourg tire son épingle du jeu avec moins 10% de personnes vivant dans un ménage avec des difficultés financières et avec une population qui ne subit pas de privations particulières (matérielles et alimentaires), ce n’est pas le cas de tous les pays de l’Europe.

C’est ainsi que le bilan de cette enquête fait ressortir de tristes constatations. 1,6% de la population ne peut pas s’offrir un repas complet au moins un jour sur deux, contre 9,7% dans l’Union Européenne, un taux particulièrement élevé dans les nouveaux États membres, tels que la Bulgarie où 50,8% des habitants ne peuvent pas se permettre un repas complet (repas comprenant viande, poisson, poulet ou équivalent végétarien) un jour sur deux.

Au Luxembourg, 14% des habitants ne peuvent s’offrir une semaine de vacances par an, et 23% sont incapables de faire face à une dépense importante imprévue, ces chiffres s’élèvent à 76,1% en Roumanie alors que 80,4% des lettoniens ne peuvent faire face à une dépense importante imprévue.

Bien que datant de 2011, il y a fort a penser que ces inégalités se sont, depuis, renforcées, en vue de la crise économique qui touche de plus en plus de pays.

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Publié le mercredi 29 mai 2013
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