Gérer de manière durable la zone Natura 2000 luxembourgeoise

Gérer de manière durable la zone Natura 2000 luxembourgeoise

Le 24 janvier dernier, Carole Dieschbourg, ministre de l’Environnement, Camille Gira, secrétaire d’État au Développement durable et aux Infrastructures, et Fernand Etgen, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des Consommateurs, ont invité à un workshop sur le financement du réseau NATURA 2000.

Ce workshop a été organisé conjointement par le Département de l’environnement et le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des Consommateurs, avec le soutien de la Commission européenne et du WWF ( World Wildlife Fund ).

Le réseau NATURA 2000 est un réseau de zones protégées à l’échelle de l’Union européenne. Son objectif principal est de préserver les espèces et les habitats les plus menacés et rares de l’Union européenne et par là, d’enrayer la perte de la biodiversité. Le Luxembourg contribue avec 60 zones d’une superficie de 471 km2 à ce réseau européen. La mise en œuvre des obligations européennes et la valorisation des atouts économiques, sociaux et culturels de ces sites exigent la participation d’une grande panoplie d’acteurs, qui constituaient également le public cible du workshop (administrations étatiques, communes, agriculteurs, sylviculteurs, parcs naturels, ONG…).

Optimiser le financement

Aussi, le but de cette manifestation était-il d’informer les acteurs concernés sur l’état d’avancement de la mise en place des nouveaux programmes opérationnels en relation avec les fonds structurels européens pour la période de programmation 2014-2020 et, d’autre part, de recueillir les propositions des participants afin d’optimiser le financement des mesures de conservation, de gestion et de valorisation concrètes du réseau NATURA 2000.

À côté d’experts luxembourgeois, François Kremer, représentant de la Commission européenne, et Peter Torkler, expert du WWF, ont enrichi par leurs présentations et interventions les échanges de vue entre les acteurs luxembourgeois. Ainsi, les discussions menées ont permis de mettre en évidence non seulement les mesures et moyens nécessaires pour améliorer l’état de conservation des habitats et espèces qui composent le réseau NATURA 2000 au Luxembourg, mais également leur plus-value pour l’économie et la société en général. En effet, les zones du réseau sont à l’origine de nombreux services écosystémiques (p.ex. stockage de carbone, filtration de l’eau, prévention de l’érosion des sols, etc.) qu’il s’agit de gérer d’une manière durable.

Communiqué par le ministère du Développement durable et des Infrastructures - Département de l’environnement / Photo archives LG Magazine

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Publié le jeudi 30 janvier 2014
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